La Caisse commune alimentaire vise, grâce à un système de cotisations, à permettre à chacun d’avoir une alimentation locale et de qualité. Le lancement à lieu le 18 janvier à 12 h au restaurant scolaire de Saverdun.
« Tout le monde a le droit de manger ce qu’il veut, peu importe ce qu’il gagne », c’est ainsi que les membres de l’association résument le but de la Caisse commune alimentaire montagnes et plaines ariégeoises (CCAMPA) qui est mise en place à partir du 18 janvier. Le projet, porté par le PETR (Pôle D’Équilibre Territorial Et Rural), est en expérimentation sur l’année 2025 avec l’objectif de se pérenniser pour les années à venir.
Se basant sur le système de la Sécurité sociale d’Ambroise Croizat, son fondateur et ministre du Travail à la Libération, l’initiative repose sur les cotisations des participants, selon leurs revenus. Le minimum est fixé à 2,5 % du revenu mensuel net, soit 10 € pour les plus faibles salaires. Chaque bénéficiaire créé un compte client, dans une épicerie partenaire, crédité de 50 € par mois pour acheter des produits locaux de qualité. « C’est une première vague. On a plus de soixante personnes prêtes à cotiser et on en voulait cinquante. Le but de cette année est de convaincre le plus de gens pour avoir un système économique viable », explique Romain Clappier, coordinateur de la CCAMPA. Grâce à 20 000 € de subventions, de la Mutualité sociale agricole (MSA), la Caisse d’allocations familiales et de la Caisse primaire d’assurance maladie, l’association peut démarrer, mais elle ambitionne à terme une indépendance financière reposant uniquement sur les cotisations pour une « gouvernance citoyenne ».